Mars 2023 :
première participation à un Conseil National ACI
Ambiance : Nougaro aurait
chanté : Mars, Mars, Paris Mars. Grèves, blocages, pénuries. Aucun train
n’est certain. Nous sommes partis la veille, à l’aube. A l’arrivée, partout :
poubelles entassées, mais restaurants et théâtres pleins, rues bondées…
atmosphère de fin du monde. Mars dieu de la guerre.
Première participation :
L’accueil est cordial dans un lycée, à Issy les Moulineaux, loin de l’agitation
parisienne. Un rassemblement à taille humaine : moins de 100 participants.
Nous sommes répartis par tables de 5 pour travailler en ateliers. Tout est fait
pour faciliter les contacts. Je ferai connaissance des représentants du
territoire (dont Isabelle et Odile, très sympa), des membres de 10 autres
territoires (d’Aulnay à Mulhouse en passant par Lille, Bourges, Lyon).
Diversité des contextes mais même foi dans le mouvement, profonde et sereine.
Dîner à la table du secrétaire de la Conférence des évêques de France. Questions
et réponses transparentes. Contact direct avec Régine Asseman et Christine
Bitouzet (Le Courrier), Jean-François Petit –(notre aumonier), les candidats...
Je prends conscience de la taille
du mouvement , de la place de la prière, de sa diversité, de ses leviers dans la dimension internationale, des
actions dans les territoires, des autres mouvements d’actions catholiques, leur
place, influence et limites, les remises en cause. Un philosophe Marc Grassin,
nous fait réfléchir sur « Être conscient de nos milieux de vie pour y
être apôtre ». Lors du rapport financier, je perçois les enjeux de
développement, les risques aussi et la responsabilité de chacun pour la survie
de l’ACI. Disons-le : un sentiment de laxisme, mais l’envie de repartir de
l’avant.
Dimanche nous avons un atelier
avec le territoire des Pays de la Loire autour du thème proposé : « Comment
agir pour plus de justice ». Ambiance projet, au travail, participants
plutôt jeunes, engagés, responsables, ouverts, tendus vers l’organisation d’une
rencontre interrégionale : « le sens du travail aujourd’hui ».
Projet passionnant. Objectif : 100 participants, fin 2023.
Suit la célébration
eucharistique. Dépouillée, avec participation des laics à tous les niveaux
notamment pour la lecture de Jean : la guérison de l’aveugle né.
Lundi :
notre train sera à l’heure au départ et à l’arrivée. Difficile de faire la
synthèse de ce Conseil. Demeure le sentiment de 2 journée denses, riches,
actives, porteuses d’espérance et de motivations. Beaucoup reste à éclaircir, à
comprendre, à transmettre. Il serait prétentieux de dire : « L’aveugle
y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait » mais
au moins ces 2 journées auront un peu ouvert mes yeux à ce qui est invisible
dans notre mouvement.